5 choses à savoir sur le vin Barolo

Giuseppe Mascarello Barolo
Giuseppe Mascarello Barolo
Giuseppe Mascarello Barolo

Chez les amateurs de bons breuvages, certains vins font l’unanimité dès la première gorgée alors que d’autres se révèlent au fil du temps. Le Barolo, lui, impose le respect. Longtemps réservé aux connaisseurs, il s’ouvre désormais à tous ceux qui veulent comprendre ce que peut être un grand vin rouge italien. Voici 5 choses à savoir avant de vous lancer dans l’univers fascinant du Barolo.

1. Le Barolo ne pousse qu’à un seul endroit au monde

Vous pouvez chercher ailleurs, vous n’en trouverez pas. Le Barolo est un vin qui ne naît que dans une petite zone du Piémont au nord de l’Italie. Pour qu’une bouteille porte ce nom, il faut qu’elle vienne de l’une des onze communes autorisées par le cahier des charges. Le climat, l’altitude, les sols argilo-calcaires : tout joue un rôle dans la personnalité du vin.

La commune de Barolo elle-même, mais aussi celles de La Morra, Monforte d’Alba ou encore Serralunga d’Alba produit des cuvées qui peuvent varier sensiblement d’un terroir à l’autre. C’est ce qui rend le Barolo si intéressant à explorer : chaque bouteille raconte une histoire différente, même si elles partagent toutes une origine commune. Et pour ceux qui souhaitent en découvrir plus sur le Barolo vin, il existe aujourd’hui plusieurs guides et boutiques spécialisées en ligne qui permettent de trouver des cuvées authentiques sans se perdre.

2. Il est toujours élaboré avec le cépage Nebbiolo

Pas de Barolo sans Nebbiolo. Ce cépage ancien est capricieux, exigeant et sensible. Il a besoin de soleil, d’un bon drainage et d’un climat assez frais pour garder sa finesse. Mais une fois qu’il est bien cultivé, il donne des vins puissants.

Le Nebbiolo produit des jus clairs, presque translucides à l’œil, mais qui n’ont rien de léger. Le Barolo en est la preuve : derrière la robe se cache une charpente tannique solide, capable de tenir 10, 15, voire 20 ans en cave. Si vous ouvrez un Barolo jeune, pensez à le carafer un long moment. Sinon, gardez-le précieusement et attendez quelques années : la récompense en vaudra l’attente.

3. Le vieillissement est obligatoire et surveillé

Le Barolo n’est pas un vin qu’on embouteille à la va-vite. La réglementation impose un vieillissement d’au moins 38 mois avant commercialisation, dont 18 mois minimum en fût de chêne. Pour les Barolo « Riserva », ce délai monte à 62 mois. On est loin du vin de comptoir.

Ce temps en cave permet d’assouplir les tanins et de développer une aromatique plus complexe. On passe des fruits rouges frais à des notes plus sombres : cuir, tabac, truffe, sous-bois. Le vin devient plus profond et plus élégant. Il gagne en nuances sans perdre en intensité. C’est cette rigueur dans l’élevage qui explique aussi le prix souvent plus élevé des Barolo comparés à d’autres rouges italiens.

4. Son style peut varier selon les producteurs

Tous les Barolo ne se ressemblent pas et c’est tant mieux. Certains vignerons misent sur la tradition : fûts anciens, longues macérations, peu d’interventions. Le résultat donne des vins plus austères au départ, mais incroyablement complexes avec l’âge.

D’autres préfèrent une approche plus moderne, avec des extractions plus douces et des barriques neuves. Cela donne des Barolo plus accessibles jeunes, avec un fruit plus en avant et une texture plus souple. Le débat entre modernistes et traditionalistes fait rage depuis les années 1980 et continue d’animer le microcosme des amateurs. Mais finalement, il s’agit d’un choix de style. Certains préfèrent la tension brute, d’autres la rondeur immédiate. Le mieux reste de goûter les deux.

5. Il accompagne des plats riches et savoureux

Ce vin n’est pas fait pour les salades. Il aime la viande, les sauces, les champignons. Les truffes blanches du Piémont, les plats à base de gibier, les tajines d’agneau, les fromages affinés… Le Barolo se marie avec des mets puissants, voire un peu gras, car ses tanins savent les canaliser. Il trouve aussi sa place lors des grandes occasions.

Un dîner d’hiver entre amis, un repas de fête, ou simplement un moment où vous souhaitez marquer le coup. Avec un bon plat mijoté, il se transforme en allié de choix. Un conseil : servez-le entre 16 et 18 °C dans un verre assez large et laissez-lui le temps de s’exprimer.

En attentant, n’hésite pas à découvrir notre box vin !

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